Procrastination active ou procrastination passive : deux façons différentes de repousser l’essentiel… tout en ayant l’impression d’y échapper. Dans cet article, je vous propose de découvrir votre profil et de comprendre ce fameux phénomène du procrastinateur qui “crée” des tâches pour éviter d’avancer sur les tâches de fond.
Qu’est-ce que la procrastination?
La procrastination n’est pas simplement le fait de remettre à demain. C’est le fait de repousser consciemment ou inconsciemment une tâche importante, même si nous savons que cela aura des conséquences négatives pour nous.
Ce n’est pas un problème de gestion du temps, mais plutôt un mélange de :
- gestion des émotions (peur, doute, ennui, impression de ne pas être à la hauteur),
- besoin de contrôle ou de perfection,
- et parfois de manque de clarté sur ce qu’il faut vraiment faire.
Et cette procrastination peut prendre deux visages : le procrastinateur actif et le procrastinateur passif.
Le procrastinateur actif : toujours occupé, rarement aligné
Le procrastinateur actif, c’est celui qui peut dire sincèrement : “Je n’arrête jamais, je n’ai juste pas le temps de faire le reste.”
Comment reconnaître la procrastination active ?
Voici quelques signes typiques du procrastinateur actif :
- Votre agenda est rempli, mais vos vrais projets de fond n’avancent pas.
- Vous adorez cocher des petites tâches rapides, “faciles” et visibles.
- Vous vous créez vous-même des urgences ou des “à-faire” supplémentaires.
- Vous avez l’impression d’être productif, mais pas vraiment efficace.
La procrastination active est trompeuse, car elle ressemble à de la productivité. En réalité, elle vous éloigne de vos priorités stratégiques.
Le procrastinateur passif : paralysé par l’action
Le procrastinateur passif est souvent lucide sur le fait qu’il procrastine… mais il se sent bloqué.
Comment reconnaître la procrastination passive ?
Quelques indices :
- Vous remettez régulièrement au lendemain, sans même faire autre chose de vraiment utile.
- Vous passez beaucoup de temps à réfléchir, ruminer ou vous critiquer.
- Vous vous perdez facilement dans le scrolling, les séries, les mails, sans objectif clair.
- Vous avez la sensation de “geler” devant certaines tâches importantes.
La procrastination passive est plus visible : on voit bien qu’on n’avance pas. Elle s’accompagne souvent de culpabilité et d’auto-sabotage.
Et vous, quel type de procrastinateur choisissez-vous d’être à partir d’aujourd’hui ?
Que vous soyez un procrastinateur actif qui se cache derrière une longue to-do-list ou un procrastinateur passif qui se sent bloqué, le point de départ est le même : observer vos mécanismes sans vous juger.
La prochaine fois que vous vous surprendrez à créer une micro-tâche “pour plus tard” ou à repousser encore un projet de fond, posez-vous cette question :
“Est-ce que ce que je fais maintenant sert ma vie ou mon activité à long terme… ou est-ce juste une nouvelle forme de procrastination ?”
C’est souvent dans ce timing de lucidité que vous pouvez choisir une autre voie.
Maintenant je vous laisse, je dois ABSOLUMENT écrire des articles et finir un DIY de toute urgence.